La Côte d’Ivoire a présenté, le 2 décembre 2021 les lettres officielles de la Déléguée permanente de la République de Côte d’Ivoire auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Mme Bakayoko-Ly Ramata à la Directrice générale de l’organisation onusienne, Mme Audrey Azoulay.
La cérémonie, qui a eu lieu dans le bureau de la Directrice générale, a été l’occasion pour la Déléguée permanente auprès de l’Unesco, d’exprimer au nom du Président de la République, Alassane Ouattara, ses chaleureuses félicitations à la Directrice générale pour sa brillante réélection qui témoigne de l’excellent travail effectué durant son premier mandat.
Puis, Mme Bakayoko-Ly a réaffirmé l’engagement du Président Ouattara à œuvrer au développement des relations d’amitié et de coopération qui existent entre la Côte d’Ivoire et l’Unesco, avant de dire que « ces relations, qui datent de six décennies, ont permis de pérenniser un prix en faveur de la paix dans le monde, prix qui porte le nom du premier Président de notre nation, feu Félix Houphouët-Boigny, pour son attachement à la paix, au dialogue des civilisations et des cultures ».
Mme l’ambassadeur a aussi mis l’accent sur un certain nombre d’acquis pour la Côte d’Ivoire, preuves de la qualité des relations qui lient son pays et l’Unesco, entre autres : l’inscription en juillet 2021 des mosquées de type soudanais dans le Nord de la Côte d’Ivoire sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco ; la contribution de l’Unesco à l’organisation des États généraux de l’Éducation et de l’Alphabétisation ; l’admission de la Côte d’Ivoire au Comité intergouvernemental pour la promotion du retour des biens culturels à leur pays d’origine ou de leur restitution en cas d’appropriation illicite ; l’accord de l’Unesco pour l’installation de la Chaire Unesco « Anticipation, Prospectives et Territoires durables » à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.
Mme Bakayoko-Ly a également plaidé pour un appui à la mise en œuvre des programmes que sont : la création de la Chaire Unesco » Éducation, Recherche et Actions pour la Ville durable » à l’université Nangui Abrogoua à Abobo-Adjamé ; la mise en place d’un observatoire de la qualité de l’eau en Côte d’Ivoire ; le développement du numérique éducatif dans un contexte dominé par la pandémie à coronavirus. Le renforcement des activités dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (Stem) axées sur la formation des enseignants et l’éducation des filles a été abordé par l’ambassadeur ivoirien, qui a terminé son exposé par une plaidoirie pour l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco de l’attiéké et des savoir-faire traditionnels liés au tissage des pagnes en Côte d’Ivoire.
La Directrice générale qui s’est également félicitée des excellentes relations entre l’Unesco et la Côte d’Ivoire, a prêté une oreille attentive aux exposé et plaidoirie de la Déléguée permanente ivoirienne. Elle a dit avoir pris bonne note et mettrai à contribution les spécialistes des diverses questions pour une collaboration encore plus dynamique entre l’Unesco et la Côte d’Ivoire. (abidjan.net)