Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ex-parti au pouvoir, fondé il y a 25 ans par Blaise Compaoré, amorce un nouveau virage. À l’issue du 8e congrès ordinaire, un nouveau bureau politique de 89 membres été mis en place et Eddie Komboïgo, le président sortant a été réélu pour un mandat de quatre ans à l’unanimité.
Les sept membres de l’ex-bureau politique qui avaient engagé des poursuites contre le président Eddie Komboïgo pour annuler la tenue du congrès, ont été sanctionnés. Ils écopent de six mois de suspension.
Selon un membre du nouveau bureau, certains responsables du parti entendaient utiliser le CDP comme un instrument pour un mouvement insurrectionnel. « Après avoir essayé en vain d’obtenir une désobéissance civile en utilisant certaines organisations de la société civile, certaines personnes voulaient contrôler le CDP pour avoir une mainmise sur le chef de file de l’opposition afin d’atteindre leur but d’où cette cabale judiciaire contre Eddie Komboïgo », souligne notre interlocuteur. (rfi.fr)