Le Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Copil Pref-Cemac) s’est réuni le 23 décembre dernier à Douala. Le Gabon était représenté par son ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Roboty-Mbou. A l’issue de cette rencontre, elle a confirmé la croissance de son pays 1,5 % en 2021.
La 15e session ordinaire du Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Copil Pref-Cemac) s’est récemment tenue à Douala, au Cameroun. Participant à cette rencontre dont le but était de faire le point de la conjoncture économique mondiale et de ses effets sur l’économie sous régionale, le ministre gabonais de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Roboty-Mbou, en a profité pour faire savoir que le Gabon va enregistrer 1,5 % de croissance cette année. Le Gabon ayant subi, comme la plupart des pays du monde, les contrecoups de la pandémie de Covid-19
Les politiques et réformes prioritaires dans le cadre de la deuxième phase du Pref-Cémac ont pour vocation de mener à une réelle transformation structurelle, de l’industrialisation des économies de la sous-région et de créer de meilleures conditions d’une croissance soutenue, équitable et tirée par le privé. Le Gabon entend tirer son avantage de cet ensemble.
Mais, à l’instar des autres États de la sous-région, le pays d’Ali Bongo a connu une récession de l’ordre de -1,8 % en 2020. Pour 2021, les prévisions du ministère de l’Économie tablent sur une reprise de la croissance estimée à 1,5% ; soit plus (+) 3 points en gain. «Les perspectives d’une croissance forte, durable et inclusive reposent sur un assainissement budgétaire favorable à la croissance et des progrès continus dans la mise en œuvre des réformes structurelles», indiquait le Fonds monétaire international (FMI).
Pour les perspectives à moyen terme, au ministère de l’Économie et de la Relance, on mise sur «un taux de croissance réel en moyenne de +3,3% sur la période 2022-2024 ; des tensions inflationnistes qui resteraient contenues sous le seuil communautaire de 3% ; un solde budgétaire qui passerait d’environ -1,6% du PIB en 2022 à 0,4% à l’horizon 2024 ; des réserves situées à 3,6 mois d’importation de biens et services en 2024 ; un taux de couverture extérieur de la monnaie qui serait autour de 80,4% à l’horizon 2024».
A noter que lors des travaux de Douala, les participants ont également traité de la question de la reconstitution des avoirs extérieurs de la Banque des États d’Afrique centrale (BEAC) et des réformes structurelles notamment sur le plan du climat des affaires. (alibreville.com)