Le Parlement libyen a suspendu mardi, et ce jusqu’à la semaine prochaine, sa session consacrée au calendrier électoral après le report de l’élection présidentielle du 24 décembre.

Les parlementaires ne sont pas parvenus à se prononcer sur des propositions pour relancer le processus électoral engagé l’an dernier sous l’égide de l’Onu.

Lundi, des propositions avaient été émises pour reprogrammer l’élection présidentielle, restructurer le Gouvernement d’unité nationale et envisager des réformes constitutionnelles. Un vote était prévu mardi.

Un porte-parole du Parlement n’a pas donné les raisons de la suspension de la session.

Cet ajournement laisse entières les questions relatives au processus électoral et à l’avenir du gouvernement provisoire et du Premier ministre Abdulhamid Dbeibeh.

Lundi, l’envoyée spéciale de l’Onu, Stephanie Williams, a dit à Reuters que le point le plus important était d’avancer sur les élections, souhaitées par la majorité des Libyens.

Le Parlement a décidé la semaine dernière que l’élection présidentielle, prévue le 24 décembre, n’aurait pas lieu, fragilisant le processus électoral soutenu par la communauté internationale, ainsi que la survie du gouvernement provisoire.

La commission électorale a suggéré dans un communiqué que le scrutin présidentiel se tienne le 24 janvier, si les conditions sont réunies. (Reuters)