Au Sénégal, l’opposant Ousmane Sonko, député et président du parti Pastef, élu maire de Ziguinchor, fin janvier, s’est exprimé, au soir du vendredi 11 mars, lors d’un long entretien télévisé avec plusieurs médias nationaux.

Ousmane Sonko est notamment revenu sur l’affaire judiciaire, à l’origine des émeutes meurtrières de mars 2021, à savoir la plainte pour viols déposée contre lui par Adji Sarr. Sollicité par RFI, Ousmane Sonko n’avait pas donné suite à nos demandes d’interview sur cette affaire. Un an après les manifestations qui ont fait au moins 13 morts, Ousmane Sonko a une nouvelle fois dénoncé un « complot politique » et maintient sa ligne radicale d’« opposant numéro 1 » au régime de Macky Sall.

L’entretien face à cinq journalistes, en langue wolof – un choix revendiqué – a duré deux heures trente. Interrogé sur l’affaire judicaire dans laquelle il est inculpé, Ousmane Sonko le réaffirme: « la justice sénégalaise est complice d’un complot. Il n’y a rien dans ce dossier qui puisse m’inquiéter », dit-il… suite de l’article sur RFI