L’administration du Sénégal s’est bonifiée depuis quelques années en termes de compétence et d’efficacité. C’est peut-être le contraire à la Médiature de la République. « Nous répercutons la réclamation de l’usager et nous attentons que l’administration réponde » a confié Demba Kandji, médiateur installé dans ses fonctions en octobre 2021.

La Médiature de la République semble presque en déphasage avec la marche de l’administration sénégalaise alors qu’elle est chargée d’arbitrer les contentieux entre les citoyens et l’administration.
La Médiature sollicite ainsi plus de célérité dans l’exécution des doléances, qui ne sont pas toujours satisfaites.
Il s’est ainsi tenu une rencontre d’échange autour du thème « Médiation institutionnelle dans l’Etat de droit ». Des réflexions sont initiées pour trouver d’éventuelles solutions pour plus d’efficience dans les missions confiées à l’ancien président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandji.
Demba Kandji pense définir des délais de temps pour circonscrire les procédures. Il propose, en conséquence, d’accorder un pouvoir injonctif au médiateur de la République. Une invite en vue de doter de pouvoir à l’institution et de la possibilité d’intimer des ordres. Une réforme pour répondre au besoin des populations.
« Nous sommes conscients de la nécessité d’organiser cette réflexion parce que nous avons une montée en puissance des litiges et des problèmes entre les citoyens et de l’administration. Il faut accompagner la Médiature dans cette montée en puissance pour faire face à ce type de litiges » a expliqué Ibrahima Sall, le président de la commission d’évaluation, de suivi des politiques et programmes publics. (adakar.com)