L’état du Plateau au centre du Nigeria a connu une de ses attaques de gangs les plus meurtrières. Le cauchemar commence dimanche quand des bandes criminelles lourdement armées font irruption dans au moins 4 villages dans la région de Kanam.
D’après le récit rapporté lundi par des leaders communautaires dans l’état du Plateau, au moins 50 personnes ont été tuées et une quinzaine kidnappées.
Le cauchemar commence dimanche quand des bandes criminelles lourdement armées font irruption à moto dans au moins 4 villages dans la région de Kanam.
Les criminels, localement appelé bandits enlèvent hommes, femmes, enfants et bétail avant de piller maisons comme commerces et de les réduire en cendres.
Un porte-parole du gouverneur de l’état du Plateau a indiqué aux médias que plusieurs personnes avaient péri lors de l’attaque. Il n’a toutefois pas communiqué de bilan exact.
L’action des autorités est parfois décriée par les résidents de zones reculées qui constituent eux-mêmes des groupes d’autodéfense.
Outre la lutte contre le banditisme, l’armée nigériane est déployée sur de multiples fronts, notamment dans le nord-est en proie à une insurrection djihadiste depuis plus de dix ans, et dans le sud-est, où persistent des tensions séparatistes.
Jusqu’ici, l’état du Plateau était relativement épargné comparé à son voisin de l’ouest l’état de Kaduna. Cet état qui est l’un des plus peuplés du Nigéria, a enregistré ces dernière années un nombre record d’enlèvements et d’attentats.
Selon des estimations, les attaques menées par les bandits dans l’état du Plateau ont coûté la vie à plus de 130 personnes. (euronews)