Guillaume Soro tient à se prononcer sur la nomination du vice-président ivoirien Koné Tiémoko Meyliet. S’il lui reconnait des qualités intrinsèques, il déplore le fait qu’il soit nommé dans une situation d’illégalité et d’illégitimité. Pour Guillaume Soro, Ouattara est toujours un violateur de constitution.

Guillaume Soro se dit heureux que son ancien directeur de cabinet entre 2007 et 2010 soit promu. Le vice-président ivoirien a été aussi son ministre pendant des années. Sur sa personne, Soro ne trouve pas à redire. Mais sur les conditions de son ascension à ce poste, il a juste quelques remarques. En effet, pour Soro, il aurait fallu que Koné Tiémoko soit présenté comme le candidat du RHDP en 2020. Pour éviter la crise post-électorale d’alors.

Pour Soro, il aurait eu plus de légitimité et Ouattara aurait agi conformément à la Constitution qui interdit plus de deux mandats présidentiels. « Au plan politique, vous connaissez tous ma position concernant le 3ème mandat de Monsieur Ouattara. Pour moi,  c’est une question principielle. Je n’ai pas adhéré au viol de la constitution, notre loi fondamentale.« , indique Guillaume Soro, dans son appréciation de la nomination de Koné Tiémoko Meyliet.

Guillaume Soro fait donc la part des choses. Il continue d’accuser Alassane Ouattara d’avoir violé la Constitution ivoirienne, en se présentant pour un troisième mandat. Cette échéance avait finalement distendu les relations entre les deux hommes. Guillaume Soro avait adhéré au Conseil National de Transition avec l’opposition. Mais les luttes d’influences ont sabordé ce groupement politique mort-né.

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