Alors que des organisations non gouvernementales locales ont dénoncé la présence de forces étrangères au Niger, les députés débattront vendredi de leur présence dans le pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Alors que des organisations non gouvernementales locales ont dénoncé la présence de forces étrangères au Niger, les députés débattront vendredi de leur présence dans le pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
D’après un document soumis aux députés, le Niger est pratiquement encerclé par des groupes terroristes. Le pays peine à contenir la menace qui règne aux abords de ses frontières.
Le bilan économique et humain s’alourdit.
Une source gouvernementale appelle à un engagement commun des gouvernements Nigérien et d’autres nations pour « une lutte efficace contre le terrorisme dans le cadre de coopérations bilatérales ou multilatérales existantes ou futures. »
La volonté du gouvernement nigérien que l’engagement des forces étrangères s’accroit est fortement liée au départ des forces françaises du nord du Mali. Hassoumi Massoudou, ministre nigérien des Affaires étrangères a déclaré que le pays s’attendait à une plus grande pression des terroristes sur le Niger suite à ce retrait.
Dans un communiqué, les partis d’opposition ont estimé que la démarche du gouvernement vise « à contourner l’obligation de communiquer aux députés nationaux les textes relatifs aux accords de défense et de sécurité, au titre de la régularisation du redéploiement des forces Barkhane et Takuba au Niger« .
Le parti au pouvoir du président Mohamed Bazoum disposant d’une écrasante majorité à l’Assemblée nationale. (euronews)