Ce lundi 25 avril est la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Une maladie qui continue de tuer massivement. 630 000 personnes, essentiellement des enfants vivant en Afrique, ont succombé à la maladie en 2020. Le nombre de cas, lui, est d’environ 240 millions. De nombreux outils existent pour lutter contre le paludisme, et la palette continue de s’étoffer. Mais dans le même temps, des menaces pourraient entraver la lutte sur le continent africain.
Les armes pour lutter contre le paludisme ne sont pas encore suffisamment déployées : moustiquaires imprégnées d’insecticide, répulsifs, traitements préventifs pour les femmes enceintes et les enfants, médicaments curatifs. Un premier vaccin, destiné aux enfants, testé dans 3 pays et efficace à 30%, devrait bientôt rejoindre cet arsenal et devrait être plus largement déployé. Bref, une combinaison d’outils existe, et la palette continue de s’étoffer. Même si la recherche reste largement sous-financée, des innovations ont été mises au point, notamment dans le domaine de la lutte contre les moustiques vecteurs du paludisme. (aouaga.com)