« Trafic de bois : les coulisses du pillage » (3/5). Entre le Sénégal et la Chine, via la Gambie, le commerce illicite de bois de rose continue de prospérer. Une catastrophe écologique qui génère des sommes colossales et finance la lutte armée.

Son nom pourrait évoquer quelque dinosaure tout droit sorti du film Jurassic Park. Mais pterocarpus erinaceus n’a rien d’un ptérodactyle reconstitué sur grand écran, à partir de son ADN, afin de donner des frissons aux adolescents. Au sud du Sénégal, cette espèce de bois précieux – appelée, indifféremment, bois de rose ou bois de vène – a longtemps été l’un des trésors secrets des vertes forêts de la Casamance. Trésor écologique s’entend, avant que son exploitation sauvage et son commerce clandestin ne se transforment en un business juteux au carrefour du Sénégal, de la Gambie et de la Chine. Avec, en toile de fond, une rébellion armée qui a vite compris quel intérêt en tirer pour se financer. … suite de l’article sur RFI