Le Ministère des Transports est déterminé à poursuivre la lutte pour sauver des vies sur la route. A travers la commission spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire, en sa session du jeudi 05 mai 2022 tenue au 3ème étage de la Tour C, le Ministère a encore retiré 25 permis de conduire à des chauffeurs indélicats. Ces dernières sanctions portent ainsi à 105 le nombre de permis de conduire retirés en 04 mois, de janvier à fin avril 2022.

A l’analyse des 31 dossiers dont 22 cas d’accidents corporels et 09 cas d’accidents mortels ayant occasionné 11 tués et 38 blessés, les 25 qui ont fait l’objet de condamnation ferme comprenaient 04 cas de conduite en état d’ivresse. Acte que les membres de la commission, à l’unanimité, ont jugé intolérable après audition des mis en cause. 

Les sanctions partent de 01 mois ferme à plus de 10 ans en fonction de la dangerosité et des circonstances de l’accident. Selon le rapport de la commission, la majorité des accidents est le fait des voitures personnelles avec 16 cas sur les 31 dossiers traités et relèvent de l’imprudence au volant. 10 cas de ces accidents concernent un véhicule et un engin à 02 roues. 

Pour M. Kouakou Etienne, Directeur de la coordination et de la gestion intégrée des opérations de transports terrestres à la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC), représentant le président de la commission, l’alcool au volant tout comme le téléphone au volant est sévèrement puni par la loi. Il faut, par conséquent, dissuader tous ceux qui s’adonnent à de telles pratiques. « Le comportement irresponsable des conducteurs et le non respect du code de la route sont les principales causes des accidents de la route », a-t-il déploré. 

Il a, pour se faire, insisté sur le processus d’une éventuelle reprise du volant concernant ces chauffeurs indélicats. « Ils devront retourner à l’auto école après avoir épuisé leur sanction avant de reprendre le volant », a-t-il martelé. 

Au terme des travaux, il y a eu 2 cas de restitution, 3 cas de sursis et 2 cas d’absence. (abidjan.net)