Moins connue que sa « grande soeur » sur le climat, cette 15e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), aborde des questions tout aussi cruciales à l’heure où l’ONU estime que 40% des terres sont dégradées dans le monde.

Neuf chefs d’Etats africains, dont le président nigérien, Mohamed Bazoum, son homologue congolais Felix Tshisekedi ou encore le Togolais Faure Gnassingbé sont attendus autour du président ivoirien Alassane Ouattara.

Le président français, Emmanuel Macron, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, participeront aux débats en vidéoconférence.

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Des mesures concrétes attendues

Ils tenteront de se mettre d’accord sur des mesures concrètes pour stopper l’accroissement de la désertification.

Le thème de cet évènement « Terres. Vie. Patrimoine : D’un monde précaire vers un avenir prospère » est « un appel à l’action pour faire en sorte que la terre, qui est notre source de vie sur cette planète, continue de profiter aux générations présentes et futures », souligne le CNULCD dans un communiqué.

« La Conférence portera une attention particulière à la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la pérennité de l’utilisation des terres face aux impacts du changement climatique et la lutte contre l’augmentation des risques de catastrophe tels que les sécheresses, les tempêtes de sable et de poussière et les incendies de forêt », précise l’institution onusienne.

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Le continent africain est particulièrement touché par la désertification, notamment dans sa bande sahélienne.

La question de la Grande Muraille verte, projet pharaonique qui vise à restaurer cent millions d’hectares de terres arides en Afrique d’ici 2030 sur une bande de 8.000 km allant du Sénégal à Djibouti, devrait notamment être abordée au cours des travaux qui s’achèveront le 20 mai. (dw.com)