La Turquie prévoit un retour massif de Syriens dans leur pays, alors que s’accentue l’hostilité de l’opinion publique à l’égard de leur présence dans le pays, ont indiqué dimanche des agences internationales de presse. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé mardi que la Turquie construit des maisons et installe des équipements publics dans les régions syriennes contrôlées par les forces soutenues par la Turquie. L’objectif est de mettre en œuvre le nouveau plan visant à encourager le retour volontaire d’un million de réfugiés syriens. Dans un message vidéo diffusé à l’occasion d’un projet de construction résidentielle parrainé par la Turquie à Idleb, une province syrienne, M. Erdogan a dit que quelque 500.000 Syriens sont déjà rentrés dans des « régions sûres » de leur pays ces dernières années. Les propos de M. Erdogan sur le rapatriement sont intervenus après qu’il se soit engagé, à la mi-mars, à ne pas renvoyer les Syriens dans leur pays, malgré le malaise croissant de l’opinion publique face aux quelque quatre millions de réfugiés syriens qui ont trouvé refuge dans le pays. La décision turque de rapatriement volontaire reste toutefois problématique, car les conditions de sécurité actuelles en Syrie ne leur permettent pas de reconstruire une vie, selon les experts.
« Il y a toujours des affrontements dans certaines parties du nord de la Syrie, et il n’est pas favorable pour les Syriens de rentrer à ce stade », a confié à Metin Corabatir, un expert des questions relatives aux réfugiés. Calendrier fixé en tenant compte de la complexité et de la lourdeur des opérations préparatoires, a souligné le porte-parole du gouvernement congolais. L’Assemblée nationale congolaise compte 151 sièges.
L’actuelle législature est dominée par le PCT, le Parti congolais du travail, au pouvoir avec 92 députés. L’opposition y est représentée par l’Union panafricaine pour la démocratie et le progrès social, UPADS. Les pouvoirs de l’Assemblée nationale congolaise ont été renforcés par la constitution de 2015. Elle peut, par le vote d’une motion de censure renverser le Gouvernement. Alors que la même constitution confère aussi au président de la République, le pouvoir de dissoudre cette chambre basse du parlement. (Acp)