Dans un entretien accordé à la presse, la nouvelle maison de production Otentik concept promet une télé-réalité qui va mettre en exergue la richesse de la culture africaine notamment les valeurs ancestrales.
«Reine d’ Afrique , c’est une télé réalité qui vise à faire naitre les anciennes valeurs africaines et par là, valoriser la femme africaine dans toute sa splendeur en mettant en avant aussi la beauté des paysages africaine. C’est au terme de plusieurs castings qu’on a pu choisir 40 candidates qui sont partis en coaching puis, au terme de ce coaching, on a pu choisir 20 personnes qui sont parti à Simal en tournage pour la première étape », a affirmé Khadija Maïmouna Ba, chargé de communication au sein de la boîte.
C’est une manière de montrer à la jeune génération que l’occident où les states ne doivent plus influencer les jeunesses. « Notre objectif c’est de tourner dans les autres pays d’Afrique lors des prochaines éditions. Nous voulons avoir un impact sur la population africaine. Nous voulons montrer aux jeunes filles qu’elles n’ont plus besoin d’avoir des modèles venus d’Europe. En tant qu’Africains, Nous avons notre culture. Nous avons nos vêtements, nos sonorités, nos danses, etc. Nous voulons montrer à ces jeunes la richesse que nous avons », renchérit Whitney Isabel Faye, responsableAdministratif de Otentik concept.
Le casting de cette téléréalité est réalisé sur l’étendue du territoire et du continent africain. Les candidates sont issues d’un milieu socio-culturel différent. Nous ne sommes pas juste basés sur les sénégalaises. Mis à part elle, il y a des gabonaises, des Ivoiriennes, des congolaises, des camerounaises, etc.
Selon elle, les actrices sont choisies grâce à leur pertinence, leur motivation et leur discipline. Elle souligne que la téléréalité est organisée sur fond propre. De plus, pour réussir à bien son projet, Otentik concept a construit un village. Le plan a été conçu par le DG, Alassane Camara dit Alou Black. Membre de l’équipe, Thérèse M. Dioh précise: «C’était une île déserte. Il n’y avait rien du tout. Et nous voulions quelque chose d’atypique et original. C’est la raison pour laquelle nous avons construit un village. En ce sens, nous avons tenu à travailler avec les populations ». (senenews.com)