Les rapports sur les animaux sauvages qui s’aventurent dans les habitats humains du pays se sont multipliés ces dernières années.
Des Kényanes de la communauté pastorale Maasai ont bloqué jeudi, l’autoroute Nairobi-Mombasa pendant des heures pour protester contre l’invasion persistante d’animaux sauvages dans leur région.
Mais la manifestation a tourné au drame. L’intervention de la police ayant coûté la vie à 4 personnes.
Ces populations accusent les éléphants d’envahir leurs fermes et parfois de tuer des riverains. La cohabitation hommes-éléphants dans la région est loin d’être pacifique.
« Les éléphants causent des destructions tous les jours, et nos enfants ne vont pas à l’école car ils sont tués par les pachydermes tout le temps et toutes les écoles sont fermées à cause de l’invasion des ces animaux. », explique sous couvert d’anonymat, un habitant de la localité de Kajiado.
Les victimes disent avoir saisi à moult reprises les services de protection des animaux pour tenter de trouver une solution à ce conflit. Jeudi, la police a décidé de sévir. » des femmes enceintes faisaient partie des manifestants. Elles souffrent des gaz lacrymogènes », souligne une manifestante.
La manifestation a dégénéré lorsque les populations ont érigé des barricades et incendié des pneus sur la voie. En décembre dernier, une meute de hyènes a tué deux personnes en l’espace de 24 heures dans un village situé à 50 kilomètres à l’est de Nairobi, la capitale du Kenya. (euronews)