L’attaque n’a pas encore été revendiquée. Une enquête médico-légale est en cours pour déterminer les causes de l’assaut, qui a fait au moins 50 victimes.
Après l’attaque meurtrière de l’Église catholique de Saint François-Xavier dans le sud-ouest du Nigeria dimanche, les efforts s’intensifient pour retrouver les assaillants. Père Vincent Anadi, prêtre de la paroisse, est revenu sur cet événement tragique.
« J’ai vu des gens courir à toute vitesse dans la ville et crier ‘ils arrivent, ils arrivent' », raconte le Père Vincent Anadi, de la paroisse de Saint François-Xavier. « J’ai essayé de prendre le chemin le plus court pour revenir à la paroisse. C’est à ce moment-là que j’ai croisé deux de mes enfants de chœur, qui m’ont arrêté et m’ont dit : » Mon Père, arrêtez, arrêtez. N’allez pas à la paroisse. Ils sont en train de tuer des gens dans la paroisse ». J’ai demandé de qui ils parlaient et ils ont répondu, qu’ils ne savaient pas ».
L’attaque n’a pas encore été revendiquée. Une enquête médico-légale est en cours pour déterminer les causes de l’assaut, qui a fait au moins 50 victimes.
« Nous ne pouvons pas vraiment donner un chiffre précis ou des statistiques pour le moment parce que comme vous pouvez le voir, j’essaie de collecter des infos, les noms que j’ai sont les personnes que je connais », continue le Père Vincent Anadi. « Beaucoup d’enfants ont été touchés. Bien sûr, ce sont les parents qui doivent les identifier et pour l’instant, nous ne connaissons même pas ces personnes et peut-être que d’ici une semaine, nous pourrons dire qui a été touché. Pour ce qui est des personnes influentes de l’église, les personnalités connues, plus de 30 victimes sont mortes sur place hier et ont été emmenées à la morgue. »
Le gouverneur de l’Etat d’Ondo, Rotimi Akeredolu, a appelé au calme, demandant à la population de « ne pas se faire justice elle-même. » (euronews)