Le leader de Pastef les Patriotes Ousmane Sonko avait intenté une plainte contre l’Etat du Sénégal à la Cour pénale Internationale (CPI) pour discrimination ethnique, génocide ostracisme contre le peuple de la Casamance, en particulier les Diolas. Lors de la présentation de condoléances des leaders de Yewwi Askan Wi à Bignona (Sud du Sénégal) aux familles de victimes de la manifestation du 17 juin dernier, le maire de Ziguinchor avait soutenu:
» Macky Sall a un problème avec la Casamance et les Casamançais. Depuis que le Sénégal est Sénégal, de Senghor à maintenant, il n’y a aucun Président qui a traité la Casamance de cette façon. Cette stigmatisation qui cible spécialement les fils de Casamance, en particulier, tous ceux qui ont un nom à consonance Diola, c’est vraiment trop ».
Ce dimanche, en marge d’une déclaration tenue à l’occasion de la fête de Tabaski, le maire de Ziguinchor a martelé qu’il défendrait les autres communautés avec la même hargne qu’il défend la Casamance.
Sonko avait aussi déposé une plainte pour faire la lumière sur les 14 personnes tuées lors des évènements de mars 2021.
Mais la CPI aurait rejeté la plainte et l’affaire classée donc sans suite, indique Le Quotidien qui rapporte l’information.
Selon le journal, la CPI a vite considéré que les autorités légitimes de l’Etat avaient droit d’assurer le maintien de l’ordre dans une situation où un leader politique appelait à l’insurrection.
Aussi la plainte de Sonko n’était accompagnée d’aucun élément de preuve pouvant étayer l’incrimination ou attester d’une action illégitime des forces de sécurité.
La Cpi a donc finalement invalidé toutes les plaintes au motif qu’elles n’apportaient aucune preuve valable pour le déclenchement d’une enquête, à part des vidéos de nervis et d’hommes en civil qui tiraient sur d’autres civils.
La plainte à propos de la discrimination ethnique a semblé scandalisé la Cpi relate ce journal. (senenews.com)