La mise en œuvre des conclusions du dialogue national va débuter « cette semaine » avec la saisine de l’Assemblée nationale, pour l’examen de certains points relatifs notamment à la modification du Code électoral, a annoncé, lundi, le chef de l’État, Macky Sall, en renouvelant sa »main tendue » pour continuer à bâtir le Sénégal, « asseoir une paix durable » et organiser »des élections apaisées ».
Dans une adresse radiotélévisée à la nation, au cours de laquelle il a annoncé sa décision de ne pas se porter candidat à la présidentielle de 2024, Macky Sall a déclaré que la mise en œuvre des conclusions du dialogue national va débuter »cette semaine » avec la saisine de l’Assemblée nationale pour que les députés puissent examiner les points de consensus sur lesquels se sont accordés les participants à ces concertations.
« Je salue les conclusions très positives du dialogue national dont la mise en œuvre débutera cette semaine par la saisine de l’Assemblée nationale pour la modification de certaines dispositions de la constitution et du Code électoral, entre autres », a-t-il dit.
Le dialogue national a été lancé le 31 mai dernier par le président de la République en vue notamment de permettre aux « forces vives » de la nation de trouver des points de consensus autour de nombreux points de crispation de la vie politique.
Ces discussions se sont achevées le 24 juin dernier avec à la clé douze points accords sur les 16 soumis à discussion.
Macky Sall s’est félicité des conclusions du dialogue national, »des recommandations fort stratégiques, sur les différentes dimensions de la vie sociale, politique, économique et culturelle de notre pays. »
Il a invité la classe politique à »regarder ensemble vers l’avenir » et à »abandonner les postures populistes, nihilistes, extrémistes qui tentent de présenter notre pays comme un désert sans loi ».
Le président de la République, faisant allusion aux violences de début juin, nées de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse », a indiqué que lorsque la paix et la stabilité »sont aussi menacées, point d’indifférence et de neutralité possible. »
Ousmane Sonko était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr.