Crise de la démocratie, corruption galopante, affairisme débridé, divisons internes exacerbées, élections truquées… Ces maux qui minent les régimes africains alimentent largement les coups d’État militaires. Même si le coup de force contre Mohamed Bazoum reste incompréhensible, selon Jean-Pierre Olivier de Sardan.
Un général mécontent de sa mutation se mutine et voilà la haute hiérarchie militaire qui fait un coup d’État par solidarité avec lui, afin de « préserver l’unité de l’armée » ! Tout cela est aussi absurde que déprimant, mais n’explique néanmoins pas tout. Prenons donc un peu de recul…