La CEDEAO peinent à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, après avoir échoué en Guinée, au Burkina Faso et au Mali. Les militaires résistent.
Depuis deux semaines, le Niger est dirigé par les auteurs du coup d’Etat contre Mohamed Bazoum. Le général Abdourahmane Tchiani, a justifié le coup de force contre le chef de l’Etat dont il assurait le gouvernail de la garde, par les revers sécuritaires auxquels le pays fait face.
Sipho Mantula, chercheur sud-africain y voit une crise de leadership civil dans la région du Sahel.
« Si l’on considère ces deux personnages, ils caractérisent également la faiblesse du leadership, le déficit de leadership dans la région du Sahel, avec un dirigeant civil qui échoue et un dirigeant militaire qui veut prendre le pouvoir. C’est d’ailleurs la tendance dans la région du Sahel en ce qui concerne la montée en puissance des jeunes chefs militaires. La plupart d’entre eux ont été proches de la présidence, mais une fois qu’ils en sont sortis, ils veulent s’emparer du pouvoir. Le problème est de savoir comment rétablir un régime civil », a-t-il expliqué…
L’armée, l’éternelle menace pour la démocratie en Afrique ? (msn.com)