Après trois jours de travaux à Abuja, les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont défini les contours d’une « éventuelle intervention militaire » contre les putschistes qui contrôlent le pouvoir au Niger depuis plus d’une semaine. Ils ont achevé leurs travaux ce vendredi 4 août dans l’après-midi dans la capitale fédérale du Nigeria. La planification est terminée et la force qui va être engagée va disposer d’un mandat robuste.

C’est un mandat robuste qui est donné à la force qui va être engagée en cas d’intervention militaire au Niger. Cela inclut l’usage de la force avec des actions offensives autorisées, explique notre correspondant régional, Jean-Luc Aplogan.

De bonnes sources, on apprend que le Nigeria aura un rôle de leader avec le plus important dispositif : RFI apprend que le dispositif prévoit de passer par terre, air et mer. La plus grosse contribution sera nigériane. Quant aux autres pays contributeurs, il y aurait la Côte d’Ivoire, le Bénin, avec une promesse du Sénégal. Peut-être que la liste n’est pas encore close…

Niger: les chefs d’état-major de la Cédéao ont défini les contours d’une «éventuelle intervention militaire» (rfi.fr)