L’artiste peintre soudanais Abdelrahman Abdalla présente actuelement une exposition à Addis-Abeba, en Éthiopie, dans le cadre de sa réflexion sur les effets persistants du conflit au Soudan.

L’artiste peintre soudanais Abdelrahman Abdalla présente actuelement une exposition à Addis-Abeba, en Éthiopie, dans le cadre de sa réflexion sur les effets persistants du conflit au Soudan.

L’artiste qui a fui les combats qui ont eclaté dans la capitale Khartoum, espère par son travail aider à comprendre à quel point une guerre est dommageable pour le peuple, la culture et l’histoire.

Je suis ici depuis un mois et j’ai fait ces peintures parce que j’ai beaucoup de sentiments à exprimer à propos de la guerre et de ce qui nous est arrivé. J’ai beaucoup de temps maintenant. Ce n’est pas comme quand j’étais à la maison, devoir aller au marché pour acheter des choses… Maintenant, je consacre tout mon temps à peindre ce projet que j’ai appelé ‘larmes sombres’.

« C’est pour aider à comprendre ce qui se passe au soudan . Quand vous le voyez les tableaux, cela vous aidera à voir ce qui se passe dans l’esprit humain et l’anatomie humaine, certaines peintures sont déformées , beaucoup de déformations de la ville des visages C’est exactement ce qui se passe pendant la guerre. Ainsi, les gens peuvent en tirer un message, c’est ‘un message visuel et psychologique pour voir quelque chose est arrivé à ces êtres humains. »expilque l’artiste.

Akililu Mengistu, président de l’Association des peintres et sculpteurs éthiopiens voit dans cette exposition une reflexion sur les souffrances engendrées par le drame que vivent les soudanais.

« Cela exprime son sentiment sur son pays de manière simple. Tout l’art que vous voyez ici est lié au chagrin, à la frustration et à la dépression; c’est ce que je vois en tant qu’artiste. Les couleurs sont ternes et vous ne voyez pas couleurs vives. » détaille Mengistu.

Le conflit qui à eclaté au Soudan le 15 avril a plongé le pays dans une grave crise humanitaire. Les combats entre groupes armés ont fait au moins 4000 mots dont 435 enfants,

Les exécutions arbitraires et les abus sexuels y sont devenus endemequie selon les derniers rapports des nations unis.

Soudan : l’artiste Abdelrahman Abdalla peint les souffrances engendrées par la guerre (msn.com)