Après deux jours de réunion à Accra au Ghana, les chefs d’état-major des pays de la Cédéao ont franchi une étape supplémentaire en vue d’une potentielle intervention militaire au Niger, « en vue de rétablir l’ordre constitutionnel », trois semaines après le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum.
« Le jour J a été décidé » selon le commissaire aux affaires politiques de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah. Le commissaire de la Cédéao a précisé qu’un accord a été trouvé sur les équipements, les ressources. Tandis que les effectifs et les plans ont été arrêtés. « On est prêt à y aller. Il n’y aura de nouvelle réunion des chefs d’état-major […]. Nous voulons libérer le Niger des militaires au pouvoir pour que ce pays se concentre sur son objectif premier, la lutte contre le terrorisme ». C’est un pas de plus dans le bras de fer qui oppose la Cédéao à la junte nigérienne…