« Du 15 novembre 1884 au 28 janvier 1885, lorsque les Européens se sont partagés l’Afrique à Berlin, on n’a jamais dit aux Africains qu’on allait occuper leurs territoires. Les Européens avaient avancé des considérations humanitaires. Hier c’était sous couvert d’actions humanitaires qu’on a divisé l’Afrique. Aujourd’hui c’est sous couvert de la démocratie et de l’opposition des chefs d’État qu’on veut nous diviser », a-t-il déclaré, cité par le site Abamako.

Selon lui, « si la Cédéao fait la guerre au Niger, il n’y a plus de Cédéao. « Or c’est cela l’objectif de certains pays dès le départ, casser la Cédéao. Ils ne veulent pas que les pays africains s’unissent », a-t-il ajouté. Le premier ministre a souligné que la Cédéao n’était pas une organisation politique, mais militaire, et a appelé ses dirigeants à faire preuve de « sagesse » et de « retenue »…

Niger. Une éventuelle intervention au Niger se soldera par la dissolution de la Cédéao (msn.com)