Selon lui, Touadéra a expliqué à son homologue français qu’il travaillait « avec les autorités russes dans le cadre de l’accord entre les États sur la défense et la formation », avant d’ajouter que le reste ne le regardait pas.
« Si nous voulons travailler en toute confiance avec notre partenaire traditionnel qu’est la France, nous travaillerons sur la base de la réalité de ce que nous vivons et de ce que nous voulons pour notre pays », a déclaré le bureau de M. Touadera. Toutefois, selon son porte-parole, les pourparlers ont donné l’impression que « la France avait un réel désir de rétablir une coopération ouverte et honnête ».
Plus tôt, le conseiller du président centrafricain Fidèle Gouandjika a déclaré que le pays poursuivrait sa coopération militaire avec la Russie malgré le décès du fondateur du groupe Wagner, Evgueni Prigojine. Selon M. Gouandjika, la RCA poursuivra sa coopération avec la Russie « grâce à l’accord conclu avec le Kremlin ».
Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait indiqué que la question de la présence du groupe Wagner en RCA et dans plusieurs autres pays africains était régie par un accord « conclu directement entre les gouvernements respectifs et le groupe ». M. Lavrov a rappelé que plusieurs centaines d’instructeurs du ministère russe de la Défense travaillent depuis longtemps en RCA. Il a également souligné que le président et le gouvernement de la RCA apprécient grandement leur travail.
Centrafrique. Le RCA refuse de discuter avec Paris de la coopération militaire avec Moscou (msn.com)