C’est ce qu’a annoncé l’AFP se référant au procureur de Libreville, André Patrick Roponat.

Selon son discours retransmis par les chaînes nationales, la femme, accusée notamment de « corruption », « détournements de fonds publics », « recel, faux et usage de faux », risque une assignation à résidence.

Pour rappel, le 30 août au matin, un groupe de hauts gradés de l’armée gabonaise a annoncé à la télévision nationale qu’il avait pris le pouvoir. Des membres de la Garde républicaine, des services de sécurité, de l’armée et de la police figuraient parmi les rebelles. Les putschistes ont annulé les résultats des élections du 26 août, remportées par le président sortant Ali Ben Bongo Ondimba.

Brice Oligui Nguema, nommé chef d’État pour la période de transition par les putschistes gabonais, a promis de faire des organes étatiques « des outils plus démocratiques », notamment en matière « des libertés fondamentales, de la démocratie et de l’État de droit », mais aussi de la lutte contre la corruption qui, à son avis, était « devenue monnaie courante » dans le pays africain.

Gabon. L’épouse du président gabonais déchu inculpée de blanchiment de capitaux (msn.com)