A l’occasion, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, au nom du chef de l’État, a félicité la famille Sankara et les autres familles victimes, pour leur « patience, leur abnégation et leur sagesse, l’esprit de sacrifice et de considération qu’ils ont eu à l’endroit du peuple burkinabè » depuis « la date fatidique du 15 octobre 1987 ».

Le ministre a salué le combat de tous les patriotes burkinabè et d’ailleurs qui ont permis d’aboutir à ce jour du dimanche 15 octobre 2023 marqué par la prise de mesures fortes par le capitaine-président Ibrahim Traoré pour la mémoire du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons d’infortunes.

Aux bourreaux du président Thomas Sankara, le ministre Bazié a indiqué qu’« il ne suffit pas d’abattre seulement une personne qui porte les aspirations d’un peuple ».

« Si vous abattez la personne, quelle que soit la façon dont elle sera traitée, dès lors que la personne a déjà élit domicile dans les esprits et les cœurs des vaillantes populations, c’est que ce digne fils vivra à jamais », a-t-il affirmé.

Bassolma Bazié a lancé « un appel à toute la jeunesse à se mobiliser pour qu’il n’y ait pas une deuxième journée fatidique comme celle (du 15 octobre 1987) qui a été très douloureuse ».

« Il faut que cette jeunesse reste debout et constitue le bouclier de ceux qui ont pris leur courage à deux mains pour que le peuple soit mené vers la victoire », a-t-il recommandé.

Aux côtés des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui sont sur l’ensemble des fronts pour emmener le peuple à la victoire, le ministre Bazié a invité le peuple à rester mobilisé autour d’eux et il a souhaité « un bon repos à tous les compatriotes qui sont tombés sur les champs de bataille ».

Agence d’information du Burkina Faso