L’organisation non-gouvernementale Omena a célébré ses 4 ans d’existence le 15 octobre dernier. La fête s’est passée avec une célébration de la journée de la santé mentale, une thématique connexe et reliée à celle d’Omena. Le but étant d’avoir plus d’impact et de faire connaître la cause et la relation entre la santé mentale et l’abus émotionnel. Aborder le problème de la violence psychologique avec un modèle spécifique basé sur l’intelligence émotionnelle est leur activité principale.

Dans le but de réduire le chiffre inquiétant de l’UNICEF, allant jusqu’à 80 % des enfants malgaches qui sont exposés à l’abus émotionnel répété quotidiennement. De nouvelles activités sont opérationnelles par cette organisation en cette quatrième année d’existence.

« Actuellement, nous intégrons notre curriculum d’apprentissage socio-émotionnel dans cinq écoles primaires de la capitale, où nous travaillons avec près de 250 enfants âgés de 6 à 12 ans. La raison, c’est qu’au cours de ces quatre dernières années, nous nous sommes engagés dans une mission visant à promouvoir l’intelligence socio-émotionnelle. Notre voyage a commencé par la volonté de briser le cycle de l’abus émotionnel et de fournir aux individus des outils d’intelligence émotionnelle », explique Francesca Raoelison, de l’ONG Omena.

En ce moment, cette ONG a 250 éducateurs, équipés de ressources en intelligence émotionnelle, des collaborations avec plus de 20 universités et organisations de la capitale et d’Amoron’i Mania, permettant de sensibiliser plus de 5 000 individus à l’importance de briser le cycle des abus. Ces éducateurs sont les clés pour introduire cette discipline dans les écoles. À part les écoles, le réseau social Facebook est très utilisé afin de venir à la rescousse de jeunes et enfants nécessiteux.

VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE – Vers l’introduction de l’apprentissage socio-émotionnel dans les écoles (msn.com)