Le conseil départemental de Podor (nord) a organisé samedi une débat d’orientation budgétaire à l’issue duquel les élus territoriaux ont identifié des « secteurs prioritaires devant contribuer au développement » de cette collectivité et à « réduire la pauvreté », dans le cadre de l’exercice 2024.
« L’éducation, la formation professionnelle, l’apprentissage et l’artisanat » représentent des vecteurs de développement et contribuent à « réduire la pauvreté », a expliqué le secrétaire général du conseil départemental de Podor, Abdoul Aziz Ndiath, en présentant le rapport introductif consacré à ce débat d’orientation budgétaire.
Les secteurs en question peuvent permettre d’améliorer la santé et de « renforcer la paix et la stabilité pour faire face aux défis du développement durable », a déclaré le président du conseil départemental de Podor, Mamadou Dia, à la fin de la session.
Selon M. Dia, le département de Podor compte par exemple mettre l’accent sur la réhabilitation et la construction de salles de classe, pour diminuer les abris provisoires dans les lycées et collèges et améliorer les conditions de travail des élèves et des enseignants.
L’accent sera également mis sur la santé « pour consolider les acquis et poursuivre les efforts faits dans le cadre des budgets antérieurs », a-t-il dit, en évoquant le cas particulier du centre hospitalier Ndioum.
Dans le prochain budget, les élus réservent une part importante à la jeunesse, notamment à l’emploi et à l’employabilité qui « constituent des priorités du département », a assuré Mamadou Dia.
Il a signalé que la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) a signé avec le conseil départemental une convention pour financer 196 projets portés par des jeunes et des femmes de Podor, pour un montant de « plus de 211 millions FCFA ».
Le département de Podor étant crédité d’un potentiel culturel intéressant, grâce à sa « diversité ethnique et linguistique », mais aussi à son patrimoine matériel et immatériel, il a été retenu de travailler à valoriser davantage de secteur.
L’environnement et la gestion des ressources naturelles ont de même été pris en compte dans l’exercice de 2024, selon M. Dia.
Les conseillers ont auparavant fait la situation de l’exécution budgétaire. « Globalement, sur un budget de 681.800.108 FCFA, un montant de 255.080.964 FCFA a été dépensé, soit un taux d’exécution de 37,41 % à la date du 13 octobre 2023 », a-t-on appris.
