Les requêtes en contestation des candidatures de Félix Tshisekedi et de Moise Katumbi, à la présidentielle de décembre, en République démocratique du Congo, ont été déclarées recevables mais non fondées lors de l’audience de lundi à la Cour constitutionnelle, à Kinshasa. « Je pense à mon humble avis, entre nous que ce débat-là, je l’ai plaidé bien-sûr, mais mon ressentiment est que c’est un débat qui nous a nivelé vers le bas, parce que venir porter à la Cour une matière portant sur le nom, on s’est demandé si finalement c’était un contentieux électoral ou un débat sur les noms composés », a déclaré Me Alphonse Ntambwe, avocat du candidat Félix Tshisekedi.

Et de poursuivre : « je pense que la Cour nous a rejoint dans les éléments, dans les arguments de droit que nous avons avancés et pour le reste je pense que nous allons suivre le calendrier de la Céni ». S’agissant de l’affaire Katumbi, Me Hervé Diakiese, avocat de ce dernier s’est exprimé en ces termes : « Toutes ces prétentions liées à la détention d’une nationalité autre que congolaise par M. Moïse Katumbi sont totalement non fondées et judiciairement établies à ce jour qu’il ne peut plus avoir aucune contestation possible sur la nationalité congolaise de Moïse Katumbi ». « La seule chose à vous dire est que Moïse Katumbi a exercé ses droits et aujourd’hui au plus haut niveau de juridiction congolaise, sa question de nationalité est close et tout débat en cette matière n’a qu’une seule place et la Cour constitutionnelle a trouvé cette place dans la poubelle de l’histoire », a-t-il ajouté.

La Cour constitutionnelle a validé toutes les 24 candidatures réceptionnées à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour le compte de l’élection présidentielle de 20 décembre. Elle a également validé la candidature de Madame Joëlle Bile Batali qui était rejetée par la Céni. 

Cour constitutionnelle : les requêtes contre Tshisekedi et Katumbi déclarées recevables, mais non fondées (msn.com)