C’est un nouveau pavé dans la mare de l’avant-élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024. Vendredi dernier, un décret signé par Macky Sall a mis fin aux fonctions des 12 membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA).
A 4 mois de l’échéance, ce renvoi des arbitres de la compétition et la désignation de nouveaux maîtres du jeu électoral répondent à un timing qui interroge plus d’un observateur. En effet, ce licenciement collectif des membres de la CENA est intervenu 3 jours seulement après que son président, Doudou Ndir, avait envoyé une lettre à la Direction générale des élections, un service du ministère de l’Administration territoriale, pour lui recommander de réinscrire l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko, sur les listes électorales et de fournir à ses mandants les fiches nécessaires au parrainage de sa candidature…