Il ne pouvait pas, alors que le génocide au Rwanda battait son plein, ne pas comprendre ce qui se déroulait. Au procès à Paris de l’ancien médecin Sosthène Munyemana, les avocats des parties civiles ont décrit jeudi un homme qui s’est « perdu » dans ses « mensonges ».
Le médecin de 68 ans, aujourd’hui retraité et qui vit dans le Sud-Ouest de la France depuis septembre 1994, est jugé depuis le 13 novembre devant la cour d’assises de Paris notamment pour génocide et crimes contre l’humanité. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité…
Génocide au Rwanda : les parties civiles dénoncent les « mensonges » de Munyemana (msn.com)