Après l’immolation par le feu du jeune Mohamed Bouazizi, la Tunisie bascule dans la révolution, et le président Zine el-Abidine Ben Ali fuit le pays. Voici le récit qu’en faisait, à l’époque, Abdelaziz Barrouhi dans JA.
Jeudi 13 janvier, Zine el-Abidine Ben Ali, qui se trouve à Hammamet, dans le palais d’été du couple présidentiel, convoque ses plus proches collaborateurs : Abdelaziz Ben Dhia, ministre d’État, chef du cabinet présidentiel et porte-parole officiel, Abdelwaheb Abdallah, ministre conseiller, et le général Ali Seriati, chef de la redoutable garde présidentielle…