Le 17 janvier, la plateforme a demandé au chef de la transition tchadienne de ne pas participer au scrutin prévu fin 2024. Et a accusé la France d’« ingérence ». La plateforme de l’opposition et de la société civile Wakit Tamma a accusé la « communauté internationale », France en tête, de soutenir une « succession dynastique » à la tête du Tchad et de conforter Mahamat Idriss Déby Itno dans sa « volonté de confisquer le pouvoir, y compris par la force ».
Lorsque Mahamat Idriss Déby Itno avait été proclamé président de la transition le 20 avril 2021, la communauté internationale avait condamné mollement cette décision. France, Union européenne (UE) et Union africaine (UA) notamment, lui avaient demandé de rendre le pouvoir aux civils au terme d’une transition de dix-huit mois, comme il s’y était publiquement engagé dès la mort de son père, Idriss Déby Itno...
Au Tchad, Wakit Tamma appelle Mahamat Idriss Déby Itno à renoncer à la présidentielle (msn.com)