Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les velléités de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur l’élimination du candidat Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et l’appel du chef de l’Etat Macky Sall à protéger la vie privée des citoyens.
Le Quotidien indique que « l’Assemblée veut élucider le Krim » en décidant de mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour comprendre les raisons de l’élimination de l’opposant exilé Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la prochaine élection présidentielle dont le premier tour est fixé le 25 février 2024. Après avoir retenu sans candidature dans la liste provisoire, le Conseil constitutionnel l’a finalement rejetée parce que le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012) n’aurait pas renoncé à sa nationalité française au moment de déposer son dossier candidature pour la présidentielle sénégalaise.
« L’Assemblée nationale a accéléré la demande de création d’une commission d’enquête parlementaire sur la demande des députés du PDS, membres du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement. L’objectif est de faire la lumière sur des allégations de conflits d’intérêts formulées par le candidat Karim Wade. Qui a été écarté de l’élection présidentielle à cause de sa double nationalité franco-sénégalaise », explique le journal.
« Écarté de la présidentielle, le PDS joue les trouble-fêtes », estime Walf Quotidien, notant que les députés sont « convoqués aujourd’hui » pour examiner la question de la création d’une commission d’enquête parlementaire soulevée par les députés du PDS qui « accusent certains membres du Conseil constitutionnel de +corruption, connexions douteuses et de conflits d’intérêts ».
Sud Quotidien indique que « la justice diagnostique le mal » que constitue le « non respect de la vie privée des citoyens », le thème retenu cette année pour la rentrée solennelle des cours et tribunaux hier jeudi 25 janvier. Présidant cette cérémonie, Macky Sall dit vouloir « une régulation plus +net+ » de la protection de la vie privée des personnes, d’après Le Quotidien.