L’Algérie dit avoir pris connaissance avec beaucoup de regrets de la décision du mali de mettre fin, avec effet immédiat », à l’accord d’Alger signé en 2015 avec les groupes indépendantistes du nord du pays. L’accord, qui était considéré comme vital pour la stabilisation du pays, a été un point de discorde ces dernières années.

La junte a invoqué le « changement de posture de certains groupes signataires » et les « actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’accord par les autorités algériennes » pour justifier cette rupture. Bamako accuse également l’Algérie d’abriter les bureaux de certains groupes signataires qui se sont transformés en « acteurs terroristes ».

Le ministère algérien des affaires étrangères de son côté soutient qu’il n’a jamais failli à travailler à la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali,, avec sincérité, bonne foi et solidarité indéfectible envers le Mali frère.

La fin de l’accord d’Alger s’inscrit dans une série de ruptures initiées par les militaires, qui ont pris le pouvoir en 2020. La junte a rompu des liens de longue date avec la France et ses partenaires européens, s’est tournée vers la Russie et a obligé la MINUSMA à partir, rappelle AfricaNews.

L’Algérie apprend avec regret la fin de l’accord de 2015 pour la paix au Mali (msn.com)