Réclamé à cor et à cri, le départ de la force onusienne de la République démocratique du Congo (RDC) a été acté le 28 février 2024. En effet, un premier contingent de la MONUSCO a entamé la première étape de son désengagement en rétrocédant la base de Kamanyola près de la frontière burundaise aux forces armées congolaises. Même si, pour l’instant, il n’y a pas un calendrier précis rendu public, on sait que le retrait des casques bleus doit se poursuivre jusqu’en fin avril. D’autant que leur mandat, à la demande du gouvernement congolais, n’a pas été renouvelé.

Cela dit, le départ des casques bleus de la RDC, intervient dans un contexte où des combats violents continuent d’opposer le M23 aux forces armées congolaises soutenues par des groupes de miliciens se présentant comme des patriotes. Face à l’insécurité grandissante sur fond d’incursions meurtrières de groupes armés, dans l’Est de son pays, le président Félix Tshisekédi n’a eu de cesse d’accuser son voisin rwandais, tout en haussant parfois le ton. On se rappelle qu’il n y a pas longtemps, « Fatshi », ainsi qu’on le surnomme, avait menacé de déclarer la guerre au Rwanda.

Toutefois, maintenant que jugée inefficace et impuissante, la force de l’ONU est en train de faire son paquetage, que va-t-il se passer ? (…)

DÉBUT DU RETRAIT DE LA MONUSCO : La RDC doit s’assumer pleinement (msn.com)