Le récent décès en prison d’un psychiatre accusé d’avoir prescrit des psychotropes est l’un des symptômes du malaise de la psychiatrie en Tunisie, et au-delà de tout le secteur médical, mais aussi celui d’une absurdité juridique. Entretien avec le Dr Mounir Jerbi, du Syndicat tunisien des médecins libéraux.

La mort en détention préventive, mi-mars, du psychiatre Mohamed Hajji, soupçonné d’avoir délivré des ordonnances de complaisance, n’est que l’un des indices du profond malaise qui frappe le corps médical tunisien. D’autres soignants sont actuellement poursuivis dans le cadre de leur pratique. On estime à 1 450 le nombre de médecins qui ont quitté le pays en 2023, et beaucoup font état d’un sentiment d’insécurité…

En Tunisie, des médecins arrêtés en vertu de lois « des années 1950 ou 1960 » (msn.com)