La 6e législature du Parlement de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a été officiellement installée, le 4 avril 2024 dernier à Abuja au Nigéria, siège de l’institution, sans le Burkina, le Mali et le Niger.
Placée sous la présidence du président de la république fédérale du Nigéria, président en exercice de la CEDEAO, Bola Ahmed Tinubu, cette session inaugurale de la sixième législature du Parlement marque officiellement le début des travaux de l’Assemblée législative dont la première séance a été marquée par la prestation de serment des représentants élus des différentes Assemblées Nationales des États membres qui ont affirmé à cette occasion leur engagement à servir les intérêts des peuples de la sous-région.
En présidant cette séance d’inauguration, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu est revenu sur ce qui a constitué un véritable challenge pour la précédente législature, il s’agit de l’élection au suffrage universel direct des députés de la communauté.
«La pratique consistant à élire directement les parlementaires est conforme aux principes démocratiques, principes que le Nigeria défend », a déclaré Tinubu, cité par l’Agence nigérienne de pesse.
Quant au Ministre nigérian des affaires étrangères, Yusuf Tuggar, il s’est appesanti sur l’importance du rôle du Parlement de la CEDEAO dans la promotion de la stabilité régionale tout en encourageant les nouveaux membres à « travailler en étroite collaboration avec la Commission de la CEDEAO et d’autres institutions pour garantir une mise en œuvre efficace des politiques régionales ».
L’ancien président du Parlement, l’honorable Sidie Mohamed Tunis, a également salué les réalisations de la législature précédente, mettant en avant leur engagement envers les droits de l’homme, la démocratie et la transparence.
Cette 6è législature sera présidée par le Togo dont c’est le tour conformément à l’Acte additionnel relatif au renforcement des prérogatives du Parlement de la CEDEAO qui dispose que « le poste de président est attribué aux Etats membres par la Conférence en fonction d’un système de rotation établi par ordre alphabétique des Etats».
Exaspérés par des sanctions communautaires dures incompréhensibles à leur encontre et non soutenus dans la lutte contre le terroriste, le Burkina Faso, le Mali et le Niger se sont retirés «sans délai» de la CEDEAO), le 28 janvier 2024.
Agence d’Information du Burkina
Avec l’Agence nigérienne de presse