Depuis la promulgation de la nouvelle Constitution par le président Faure Essozimna Gnassingbé, le 6 mai dernier, le Togo est devenu le seul pays francophone de la sous-région ouest-africaine à adopter le régime parlementaire après être entré dans le Commonwealth en 2022. La majorité des pays voisins restent sur la voie du régime semi ou hyper-présidentiel inspiré du modèle de l’ancien colonisateur français.
Quel peut être l’intérêt du régime parlementaire en Afrique et singulièrement au Togo, un pays à l’histoire politique mouvementée, se classant parmi les plus autoritaires ? Comment les relations si étroites avec l’ancien colonisateur vont-elles évoluer dans ce nouveau cadre et, surtout, le régime parlementaire peut-il être un gage d’une meilleure gouvernance alors que les fléaux de la corruption ou du népotisme continuent de nuire au développement du Togo. Le décryptage de Mohamed Madi Djabakate, politologue et essayiste…
Togo : « Nous sommes loin d’un système politique équilibré et démocratique » (msn.com)