Nouvelles lois répressives, journalistes et avocats arrêtés pour de simples déclarations, société civile et opposition sous pression. À quatre mois de la présidentielle d’octobre, la tension est à son comble. Et le chef de l’État à fleur de peau.

Plébiscité en 2019 par 72 % des votants pour sa probité, mais aussi par rejet d’une classe politique en déliquescence, Kaïs Saïed, 66 ans, avait entamé son premier mandat sans aucune expérience du pouvoir et avec des prérogatives limitées, jusqu’au 25 juillet 2021, date de son coup de force institutionnel et de l’amorce du démantèlement du système politique né dans les années qui ont suivi la révolution de 2011, et dont il n’a jamais caché qu’il le désapprouvait. Incontestable homme fort du pays, il n’en est aujourd’hui pas moins fragilisé par une gouvernance inachevée et un bilan déconcertant…

En Tunisie, Kaïs Saïed plus seul que jamais (msn.com)

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