La situation sécuritaire, politique, économique et sociale dans la région ouest-africaine et au Sahel était au centre de l’entretien que le Président Alassane Ouattara a eu avec Leonardo Santos, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Cette rencontre s’est déroulée au palais de la Présidence d’Abidjan-Plateau le mardi 25 juin 2024.
« J’ai été reçu en audience par le Président de la République, Alassane Ouattara. Nous avons échangé sur des informations relatives à la situation sécuritaire, politique, économique et sociale dans la région. Au niveau sécuritaire, la situation est préoccupante parce qu’il y a toujours une expansion du terrorisme, avec beaucoup de victimes au niveau des populations civiles », a déclaré le représentant spécial à la suite de l’audience avec le Chef de l’Etat.Lire aussi : http://Sommet sur la paix en Ukraine : Alassane Ouattara s’est entretenu avec le Président UkrainienLe représentant du Sg de l’Onu en Afrique de l’Ouest et au Sahel a également précisé qu’un accent particulier a été mis sur la situation dans les pays au centre du Sahel. Où le terrorisme gagne davantage en intensité au vu de l’ampleur des dégâts causés.
« On a évoqué spécifiquement le cas des pays au cœur du Sahel où le terrorisme est devenu plus agressif. Il faut donc trouver une plateforme commune pour lutter contre ce fléau », a-t-il préconisé. En plus du terrorisme, les échanges entre les deux hautes personnalités ont porté sur d’autres préoccupations qui détériorent la situation dans la sous-région ouest-africaine.
« Il y a également d’autres groupes qui sont des sources de violence dans la région. Il faut donc faire une analyse globale de la région sur le phénomène de la violence et des trafics de toutes sortes : armes, drogues et êtres humains ».De toute évidence, pour le représentant onusien, il y a donc un certain nombre de préoccupations qui minent la partie occidentale de l’Afrique. Par conséquent, il faut mutualiser les forces en vue de les prendre à bras-le-corps. « Il faut travailler ensemble pour aider à les surmonter », a-t-il exhorté. Provided by SyndiGate Media Inc.
