C’est ce qu’a rapporté la station française RFI en se référant à des proches de l’ex-président.
L’ex-président déchu par les militaires avait entamé sa grève de la faim le 14 mai dernier pour protester contre « la séquestration et les actes de torture » dont seraient victimes plusieurs membres de la famille Bongo, rappelle RFI. Mais il a cessé sa grève de la faim fin mai, « juste avant la visite du président Brice Oligui Nguema en France le 28 mai ». « Son entourage l’a supplié d’arrêter. Il avait perdu du poids et sa mobilité s’était dégradée », confie un proche, qui précise que l’ancien président serait actuellement en bonne santé.
Après la prise du pouvoir par les militaires en août 2023, Ali Bongo Ondimba a été placé en résidence surveillée relate TASS. En septembre 2023, les autorités militaires ont annoncé que l’ancien président était libre de ses mouvements et qu’il pouvait se rendre à l’étranger pour des examens médicaux s’il le souhaitait.
Un groupe d’officiers supérieurs a annoncé le 30 août dernier sur la chaîne nationale gabonaise avoir pris le pouvoir. Parmi ces hauts gradés se trouvaient des membres de la Garde républicaine, des services de sécurité, de l’armée et de la police. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a été désigné président du Comité pour la transition et la restauration des institutions.