Les députés de la Gambie ont rejeté lundi un projet de loi qui aurait annulé l’interdiction de l’excision. La tentative de devenir le premier pays au monde à revenir sur une telle interdiction avait été suivie de près par les militants à l’étranger. Le vote a eu lieu après des mois de débats houleux dans cette nation largement musulmane de moins de 3 millions d’habitants. Les législateurs ont en fait tué le projet de loi en rejetant toutes ses clauses et en empêchant un vote final.

La procédure, également appelée mutilation génitale féminine, comprend l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes des filles, souvent par des praticiens communautaires traditionnels utilisant des outils tels que des lames de rasoir ou, parfois, par des agents de santé. Cette pratique, qui peut entraîner de graves hémorragies, la mort et des complications lors de l’accouchement, reste très répandue dans certaines régions d’Afrique…

Gambie : le projet de loi sur la reintroduction des excisions rejeté (msn.com)