Les médias sont visés, mais aussi les responsables politiques. A un peu plus d’un an de l’élection présidentielle, cette décision fait redouter une restriction des droits fondamentaux et libertés individuelles. « On va maintenant devoir prendre un visa pour vivre à Yaoundé ? Vraiment ce pays… je vous donne les mains », se désole Fidèle Yete. Comme lui, de nombreux autres Camerounais, ont du mal à comprendre ce qui se passe.

En effet, depuis ce 16 juillet, une circulaire du préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, met en garde toute personne qui « appelle au soulèvement contre les institutions de la République », ou encore qui « outrage dangereusement les institutions ou celui qui les incarne ». La sanction possible : une interdiction temporaire de séjour dans la capitale Yaoundé et ses environs. Une déclaration faite sans préciser quelle forme prendrait la potentielle mise en application de cette mesure…

Au Cameroun, un arrêté préfectoral fait polémique (msn.com)