Les perspectives du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DCBR) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont en droite ligne de sa stratégie de digitalisation et d’interaction avec les investisseurs et l’écosystème, a indiqué, mardi, son directeur général, Birahim Diouf.
’’Les perspectives du DCBR s’inscrivent globalement dans sa stratégie de digitalisation et d’interaction avec les investisseurs et l’écosystème’’, a-t-il déclaré.
M. Diouf s’exprimait ainsi lors d’une rencontre avec des journalistes à Dakar. Cette rencontre est destinée à mieux leur faire comprendre le rôle du Dépositaire Central dans l’écosystème du marché financier et mieux appréhender les enjeux liés au marché financier régional et les perspectives de développement.
A terme, dit-il, cela ‘’permettra aux investisseurs finaux de pouvoir souscrire, de participer aux opérations qui se dérouleront sur le marché premier’’. Il estime que cela ‘’permettrait de développer la base des investisseurs locaux, puisque même ceux qui ne détiennent pas des comptes pourront, à travers cette plateforme, ouvrir des comptes avec leurs intermédiaires.’’
Institution financière spécialisée de l’UEMOA, le DCBR assure pour le marché financier régional la centralisation et la conservation des valeurs mobilières, la bonne fin des transactions boursières et le paiement des évènements sur valeurs.
Selon le directeur général du DCBR, ‘’le marché régional se porte globalement très bien, même si le marché obligataire a eu un petit recul temporaire.’’
‘’Si vous regardez le volume des dividendes payés et des événements sur valeurs payés aux investisseurs en 2023, nous sommes à des volumes qui dépassent 1 500 à 1 600 milliards de francs CFA, tandis que les projections font état de plus de 2 320 milliards qui devraient être redistribués dans le secteur bancaire au profit des bénéficiaires finaux’’, a-t-il expliqué.
Fort de ce constat, M. Diouf a exhorté les entreprises à ‘’retourner vers le marché pour, non seulement lever des capitaux’’, mais également avoir l’avantage d’être cotées, d’avoir plus de visibilité, et de pouvoir aussi négocier avec les bailleurs traditionnels.’’