Trois Américains sur 10 à l’échelle nationale pensent que Kamala Harris fera un bon travail en tant que présidente. Adoubée par le président américain et quelques délégués démocrates, Kamala Harris doit convaincre une bonne frange des électeurs noirs.

Cet électorat clé pour ce parti avait contribué à l’élection de Jo Biden en 2020 et pourrait faire basculer le vote du 5 novembre prochain. Selon cet électeur, la candidature de l’ancienne procureure de Californie pourrait faire barrage à l’ascension de Donald Trump : je suis conscient qu’avoir une femme noire présidente aura des implications historiques. Elle ne sera pas la première personnalité noire présidente, mais la première femme présidente, ce qui serait un moment historique. Cependant, ce qui compte le plus pour moi dans cette élection, c’est d’être contre Donald J. Trump. Oui, c’est la chose la plus importante pour moi, tout sauf lui.

À 59 ans, Kamala Harris est la favorite pour devenir la candidate des démocrates pour la présidentielle. Si le tout sauf Donald Trump pousse certains à plébisciter la vice-présidente, à l’image de Morgan Freeman ou de George Clooney d’autres par contre voient d’un mauvais œil le soutien apporté à Kamala Harris. Le soutien apporté à Kamala ne m’enthousiasme pas non plus. J’ai l’impression que beaucoup d’entre nous ont oublié qu’elle était en fonction, juste parce qu’elle ne s’est pas beaucoup exprimée ou n’a pas été très visible, rétorque un autre.

Un sondage du Centre de recherche sur les affaires publiques AP-NORC, réalisé avant l’annonce du retrait de Jo Biden avait révélé qu’environ six électeurs démocrates sur 10 estimaient que Kamala Harris serait une bonne candidate. Seulement trois Américains sur 10 à l’échelle nationale pensent qu’elle fera un bon travail en tant que présidente.

Présidentielle américaine : les électeurs noirs entre doute et espoir (msn.com)