L’annonce a été faite le 24 juillet 2024 à travers un décret présidentiel lu au journal de 17 heures au poste national.
Le mandat des conseillers municipaux est prorogé du 25 février 2025 au 31 mai 2026, « sauf tenue durant cette période d’élections municipales dans les conditions prescrites par la loi ». Avant ce décret, les législateurs du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) de Paul Biya, majoritaires à l’Assemblée nationale, ont voté en faveur du projet de loi prolongeant leur mandat d’un an, jusqu’en mars 2026. La conséquence immédiate de cette prorogation, c’est l’inversion du calendrier électoral entre les élections locales, les législatives et les municipales qui devaient se tenir, en mars 2025, suivies de l’élection présidentielle prévue, elle, en octobre de la même année.
Ainsi, les élections législatives et municipales se dérouleront après le scrutin présidentiel de 2025. Tenant en compte que le code électoral camerounais stipule qu’un candidat à la présidence doit être désigné par un parti politique représenté à l’Assemblée nationale, au Sénat, au Conseil régional ou municipal, certains opposants comme le Pr Maurice Kamto, Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, arrivé deuxième aux élections présidentielles de 2018 sans élu dans aucune chambre parlementaire s’éloigne de plus en plus de la course. A moins d’obtenir comme le recommande le code électoral, la recommandation d’au moins 300 personnalités.
Cameroun : Paul Biya proroge le mandat des conseillers municipaux jusqu’au 31 mai 2026 (msn.com)