Quartier de Kagugu au nord de Kigali la capitale rwandaise. En cette fin juin, la façade jaune du Hope Hostel ? premier établissement identifié comme pouvant servir de lieu d’accueil temporaire des migrants expulsés du Royaume-Uni ? se dresse derrière de hauts murs en fer, hérissés de piques. Des vigiles filtrent l’entrée, postés devant une banderole à la maxime limpide : « Come as a guest, leave as a friend. » Passé le portique de sécurité, le manageur des lieux, Ismaël Bakina, propose un tour du propriétaire.

« Ce n’est pas l’endroit pour répondre aux questions politiques », prévient-il en traversant la réception. Au rez-de-chaussée, on aperçoit une salle de contrôle des caméras disposées dans l’hôtel, les bureaux de la direction, une salle de premiers soins ainsi qu’une zone de détente. Sur les étages suivants, une cinquantaine de chambres doubles demeurent intactes. Des lits bordés aux corans disposés sur les tables de nuit, des salles d’ordinateurs aux laveries, tout semble neuf…

Rwanda : les migrants promis par Londres ne viendront pas au Hope Hostel de Kigali (msn.com)